Suivre les stations de vidéo-comptage

Largement utilisés sur les bassins versants de l’Atlantique, les systèmes de vidéo-comptage émergent en Rhône-Méditerranée où deux stations sont installées : Bladier-Ricard sur l’Hérault et Sauveterre sur le Rhône.

Principe et fonctionnement du vidéo-comptage

Le vidéo-comptage permet l’identification et le dénombrement des poissons franchissant une passe à poissons. Pour ce faire, les passes à poissons sont équipées dans un de leur bassin d’une vitre et d’une chambre/caisson de rétro-éclairage située en vis-à-vis et d’un local où se trouvent une caméra et un ordinateur.

Comment s’effectue le comptage ?

Le comptage est basé sur un enregistrement numérique des passages de poissons. La technique consiste à filmer en continu les poissons franchissant la passe, à travers la vitre située sous le niveau de l’eau. Un logiciel détecte tout mouvement dans l’image et déclenche l’enregistrement et la sauvegarde des séquences vidéo numériques sur un support informatique.
Les séquences vidéos sont ensuite visionnées et dépouillées par nos équipes. L’opérateur chargé du dépouillement détermine pour chaque poisson observé l’espèce, la taille et le sens de passage.

Sur Sauveterre, le suivi est effectué, en continu pour l’ensemble des espèces, par MRM.
Le suivi de Bladier-Ricard est quant à lui effectué par la FDAAPPMA 34, du 1er mars au 30 juin (période théorique de migration des aloses et des lamproies sur l’Hérault).

Pourquoi ce suivi ?

Les stations de vidéo comptage permettent d’étudier les migrations des espèces piscicoles et de vérifier la fonctionnalité des ouvrages de restauration de la continuité. Elles sont particulièrement utiles pour la surveillance des espèces migratrices car elles apportent des informations majeures sur la dynamique de populations d’aloses et d’anguilles (bien que l’efficacité de déctection de ces dispositifs soient limités pour les anguilles de petites tailles).