Le décret « amphihalins » du 16 février 1994 a décentralisé la mission de protection des poissons migrateurs au niveau de chaque bassin fluvial et l’a confiée aux COmités de GEstion des POissons MIgrateurs (COGEPOMI) des différents bassins hydrographiques du territoire.
Dans ce contexte, les pêcheurs ont créé sur chaque bassin des associations « migrateurs » pour répondre à cette nouvelle organisation et réaliser les opérations de gestion des poissons migrateurs définies par les COGEPOMI. Ainsi, Toutes sont fédérées au sein de la Fédération Nationale de la Pêche en France.
Association loi 1901, MRM a été créée en 1993 pour contribuer à la connaissance, la sensibilisation, la restauration et la gestion des populations de poissons migrateurs et de leurs milieux de vie sur les bassins Rhône-Méditerranée et Corse, soit plus de 23 % du territoire national (près de 130 000 km2 – plus de 11 000 cours d’eau). Ses actions sont réalisées dans le cadre du PLAGEPOMI dont elle est la structure de gestion et d’animation territoriale.
Piloté par la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement-Délégation de bassin Auvergne Rhône-Alpes (DREAL), le Plan de Gestion des Poissons Migrateurs (PLAGEPOMI) est établi par le Comité de Gestion des Poissons Migrateurs (COGEPOMI) pour une durée de six ans. Il constitue le document de référence sur la base duquel l’ensemble des acteurs de l’eau et de la biodiversité peuvent s’appuyer pour élaborer leurs projets ou cibler leurs interventions, en faveur des poissons migrateurs du bassin.
Objectif : le retour de l’Alose sur le Rhône jusqu’à l’Ardèche et sur ses affluents de rive droite (zone de fortes potentialités pour l’espèce).
Objectif : Ardèche étendu à toutes les espèces du bassin et à l’ensemble des territoires (affluents de rive gauche du Rhône, fleuves côtiers méditerranéens et lagunes).
S’appuyant sur la réussite des deux premiers plans, la 3ème phase vise une remontée de l’Alose, de l’Anguille et de la Lamproie Marine jusqu’à la Drôme et l’Eyrieux.
Mêmes espèces et même ambition géographique à conforter. Le plan est désormais en cohérence avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE).
Dans le prolongement des 4iers plans, il s’articule autour de 5 grandes orientations :
1 : reconquérir les axes de migration
2 : poursuivre la gestion des pêches
3 : suivre l’évolution des populations à l’échelle du bassin
4 : améliorer la connaissance des espèces et leurs habitats
5 : sensibiliser aux enjeux et valoriser les acquis.